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 Star Wars Battlefront, l'autre Battlefield

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lowak
euskady
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Star Wars Battlefront, l'autre Battlefield Empty
MessageSujet: Star Wars Battlefront, l'autre Battlefield   Star Wars Battlefront, l'autre Battlefield EmptySam 1 Fév - 8:36

Le dernier salon de l'E3 est venu confirmer ce qui apparaissait comme une évidence après l'acquisition des droits d'exploitation de la licence Star Wars par Electronic Arts, DICE va développer un nouvel épisode de Battlefront.

Une annonce aussi réjouissante qu'inespérée pour les fans de Star Wars et de jeux vidéo tant la licence avait le potentiel pour s'imposer durablement avant d'exploser brutalement en plein vol.

Qui de mieux que le papa de Battlefield pour ressusciter la plus Battlefield des licences Star Wars ?!

Ce n'est en effet pas un hasard si EA a choisi de redonner vie en premier à cette franchise, jusqu'à l'annoncer avant même que le développement n'ait vraiment commencé.

Parce qu'au delà des 15 millions d'exemplaires écoulés depuis sa création, Star Wars Battlefront est indéniablement lié à la série de DICE.

Entre grandeur et décadence, Battlefront c'est aussi l'histoire de LucasArts. L'histoire d'une licence et d'un éditeur au potentiel énorme qui ont fini par se brûler les ailes.


Battlefront, quand Star Wars rencontre Battlefield (ou l'inverse)
Tout commence en 2002 lorsque LucasArts commande un nouveau jeu Star Wars à Pandemic Studios.

La jeune équipe (créée en 1998) vient tout juste de terminer Star Wars The Clone Wars et LucasArts, qui cherche à soutenir la sortie de la nouvelle trilogie au cinéma, lui renouvelle sa confiance.

Pandemic, fort de cette première expérience Star Wars, a en plus l'avantage de posséder son propre moteur maison, le Zero Engine, compatible avec les consoles nouvelle génération de l'époque, PS2, Xbox et GameCube. Une aubaine à une époque où les moteurs graphiques nouvelle génération s'arrachent à prix d'or.

2002, c'est aussi l'année où un certain Battlefield 1942 débarque sur PC. Pandemic a carte blanche et voit en Battlefield le concept idéal pour un jeu Star Wars, c'est l'occasion parfaite de dépoussiérer un peu la franchise en proposant quelque chose de complètement inédit.

Qui n'a jamais rêvé de prendre part de l'intérieur aux grandes batailles de la saga, jouant le rôle d'un simple Stormtrooper perdu au milieu du chaos ambiant sur Hoth, Endor ou Tatooine ?
Il faudra deux ans à Pandemic pour atteindre son objectif. Le premier Battlefront sort en 2004 et tient ses promesses, une adaptation fidèle et sans artifice de Battlefield dans l'univers Star Wars.

Le studio n'a pas fait de folie, en choississant de reprendre la formule de Battlefield, il a eu tout le loisir de se concentrer sur les à côtés tout en apportant, çà et là, sa touche personnelle.

Le gameplay reste en tout point similaire à celui de Battlefield, différentes factions composées de différentes classes de soldats (assaut, soutien, sniper...) et de différents véhicules s'affrontant sur de nombreux champs de bataille avec pour objectif de capturer des zones et de faire tomber le nombre de tickets adverses à 0.

Seule l'absence des classes medic et soutien différencie les deux gameplay. La santé et les munitions se récupèrent soit sur les soldats tombés au champ d'honneur soit via des droïdes neutres disséminés un peu partout sur les cartes.

Si le gameplay sentait bon la Seconde Guerre Mondiale, le contenu, lui, avait de quoi faire baver n'importe quel fan de l'univers de George Lucas.

Le jeu retrace l'intégralité de la saga cinématographique, de la Bataille de Naboo (La Menace Fantôme) contre la Fédération du Commerce jusqu'à la bataille finale d'Endor (Le Retour du Jedi) entre les Rebelles et l'Empire. Il manquait seulement les péripéties de La Revanche des Siths, alors toujours en tournage.

Une épopée qui a forcement demandé de modéliser un nombre conséquent de soldats, d'armes, de véhicules et d'environnements différents pour coller au mieux à l'univers et ne rien laisser au hasard.

On retrouve ainsi pas moins de 4 factions (la République, la Fédération du Commerce, l'Empire et les Rebelles) chacune constituée de 6 classes de soldats et de leur équipement propres. Un contenu qui fait encore de Battlefront l'un des jeux Star Wars les plus complets à ce jour.

Difficile d'en demander plus en 2 ans de développement, et comme Battlefield 1942, Battlefront ne brille pas par sa mise en scène.

Pour son mode solo, le jeu reprend l'ordre chronologique de la saga et entrecoupe les missions de quelques scènes tirées des films, histoire de poser le décor et de justifier la bataille qui va suivre. Des batailles qui se présentent ensuite comme de simples parties en mode Conquête avec pour chacune un environnement et des belligérants différents.

Pas d’événements scriptés, de dialogues entre personnages ou de cinématiques, le jeu se contente du strict minimum comme le faisait si bien Battlefield 1942.

Parce que l'intérêt premier d'un Battlefront, comme d'un Battlefield, c'est son mode multijoueur. La formule est la même, des affrontements en mode Conquête jusqu'à 64 joueurs sur d'immenses terrains de jeu.
Le titre de Pandemic restera à jamais le premier jeu de la franchise Star Wars à proposer une telle expérience multijoueur, donnant tout son sens et toute sa mesure au concept même de Battlefield.

Voir une trentaine de Stormtroopers se ruer Blaster au poing vers un bataillon de Rebelles tout aussi déterminés, entendre les rayons lasers sifflés à nos oreilles, c'est sans doute l'expérience Star Wars la plus jouissive conçue à ce jour. Pas exempte de défauts c'est certain, il y aurait encore beaucoup à redire sur ce gameplay particulièrement raide, cette physique pas toujours très heureuse et ces véhicules trop "solides" mais l'essentiel est là et ça fonctionne.

Pandemic a même cherché à étoffer un peu son offre et à apporter du sang neuf. Outre une vue à la troisième qui permet d'apprécier les modés des Wookies et autres X-Wing en action, le studio a aussi tenté d'intégrer les héros Star Wars.

​Impossible en effet d'imaginer un jeu retraçant la saga sans y apercevoir à un moment ou à un autre Luke Skywalker ou Dark Vador. C'est l'une des différences notables avec Battlefield, en fonction du déroulement de la partie, des héros contrôlés par l'IA peuvent apparaître sur le champ de bataille et aider leur camp.

S'il était dommageable de ne pas avoir de prises sur eux, ils apportaient malgré tout de la diversité aux affrontements et nous rappelaient que Star Wars ce n'est pas que des Blasters et des Stormtroopers, c'est aussi des sabres laser et des Chevaliers Jedi.

Autre ajout intéressant mais tout aussi sous exploité, les factions neutres. Battlefield 1942 donnait uniquement l'occasion à deux camps de s'affronter.

Battlefront est allé (légèrement) plus loin en peuplant quelques cartes de factions IA, ennemies ou alliées selon l'environnement. On peut par exemple voir les Hommes des Sables contrôler une zone dans le désert de Tatooine et venir mettre des battons dans les roues des Rebelles et de l'Empire qui s'y affrontent.

Une idée sympathique qui rend les affrontements encore plus spectaculaires, augmentant considérablement le nombre d'unités présentes sur le champ de bataille. Même si, encore une fois, il aurait été carrément plus jouissif de pouvoir prendre le contrôle de cette troisième faction afin d'inaugurer des parties en 1v1v1.
Mais la vraie nouveauté de Battlefront, c'était l'introduction du mode Conquête Galactique. Il s'agissait ici de choisir une faction et de conquérir toutes les planètes d'un système à travers des batailles en mode Conquête, avec pour objectif final de devenir le maître incontesté de la galaxie comme le rêvait ce cher Palpatine avant de crever comme une pauvre merde.

Un mode qui tentait d'apporter un peu plus de stratégie à la formule Battlefield, chaque planète conquise rapportait ainsi un bonus (sabotage des véhicules ennemis, ticket supplémentaire) à utiliser au moment de lancer une nouvelle bataille. Si l'a encore on se retrouvait face à une mécanique de jeu sous exploitée, l'initiative était réellement appréciable, et on ne peut que regretter que DICE de son côté ne s'en soit jamais inspiré.

Au delà de ces différences, la plus-value de Battlefront c'était peut être d'être la première expérience Battlefield console. Sorti sur Xbox et PS2 en même temps que la version PC, le jeu proposait déjà à 16 joueurs de s'affronter en multi (jusqu'à 24 joueurs sur Xbox).

Ça n'avait bien évidemment pas la même saveur, et les parties solo semblaient presque plus attractives à 64 avec IA, mais les joueurs consoles avaient déjà un avant goût de ce que pouvait être un grand shooter multijoueur orienté teamplay.


Battlefront II, l'attaque du clone
Conscient du potentiel du titre, fort de son succès commercial et cherchant surtout à surfer sur la vague d'un Battlefield 2 fraîchement sorti, LucasArts et Pandemic n'ont pas tardé à produire une suite.

Moins d'un an après la sortie du premier, Battlefront II débarque en octobre 2005 sur les mêmes plateformes, PC, Xbox et PS2. Et comme la vie est vraiment bien faite, la sortie du jeu coïncide avec la sortie au cinéma du 3e et dernier épisode de la prélogie Star Wars, La Revanche des Siths.

La formule reste identique mais Battlefront II n'a aucun mal a relègué le premier épisode en seconde division.

Plus beau, plus grand, mieux animé, dôté d'une IA revue et corrigée, avec une campagne solo enfin scénarisée et plein de nouveaux environnements, Battlefront II est la suite qu'on ne pouvait qu'espérer un an après.

Un Battlefront ++ qui correspond à tout ce que Pandemic n'a pas eu le temps ou la lucidité d'ajouter dans le premier.

Le solo nous propose désormais de suivre la 501e Legion de Stormtroopers à travers le journal de bord d'un de ses membres, d'abord au service de la République pendant la Guerre des Clones puis de l'Empire au moment de la prise de pouvoir de Palpatine.
On reste bien évidement loin d'un vrai scénario de film et d'une mise en scène élaborée mais les missions ont au moins le mérite de proposer des objectifs plus réfléchis que de simplement trucider l'ensemble des forces adverses.

En fait, Pandemic est repassé sur à peu près tous les éléments du premier Battlefront et a tenté d'améliorer chacun d'eux.

Il était frustrant de ne pas pouvoir contrôler les héros Star Wars, pas de problème, on vous en donne maintenant l'occasion avec un vrai gameplay Jedi permettant de manier le sabre laser.

Le mode Conquête Galactique manquait de profondeur, pas de souci, on vous donne une flotte et une armée, à vous de les gérer du mieux que vous pouvez.

Les combats spatiaux manquaient cruellement ? Ok. Qu'est ce que vous diriez d'embarquer à bord d'un X-Wing ou d'un TIE Fighter au dessus de Coruscant, de vous poser dans le vaisseau amiral ennemi et de le saboter de l'intérieur dans un tout nouveau mode Space Assault ?

Même le gameplay a été retravaillé, les personnages peuvent maintenant sprinter et effectuer des roulades, le feeling des armes et des véhicules a été revu.

L'expérience du premier épisode est bien vite oubliée et on aurait du mal à y revenir tant ce deuxième opus est plus agréable à jouer malgré ses faux airs de grosse mise à jour.

Mais l'univers de Star Wars est infini et le potentiel de Battlefield aussi, Battlefront ne pouvait pas s'arrêter là, Pandemic a ouvert une brèche qu'il est désormais impossible de refermer.

LucasArts tient sa licence Star Wars la plus juteuse et compte bien la faire fructifier


Battlefront III, le jeu qui ne voulait pas sortir

Le mise en chantier d'un troisième épisode ne faisait guère de doute. Pandemic maîtrisait de mieux en mieux son sujet, le studio commençait à s'émanciper de plus en plus du travail de DICE et avait enfin les moyens de supplanter son maître.

Sauf que le destin en a voulu autrement et Star Wars Battlefront III est venu rejoindre la longue liste des projets de jeu vidéo inachevés.

L'histoire se corse dés novembre 2005. Quelques semaines après la sortie du deuxième opus, BioWare et Pandemic annoncent leur fusion. Les deux studios gardent leur identité et leur nom mais vont partager leurs ressources et leurs compétences. Ce partenariat est alors soutenu par Elevation Partners, un fond d’investissement fondé par un certain John Riccitiello. L'ancien PDG d'Electronic Arts investit près de 400 millions de dollars dans la nouvelle entité et en prend la direction.

Et tout se complique forcement pour Battlefront. Pandemic reçoit de nouvelles obligations et il n'est visiblement plus question pour LucasArts de travailler avec le studio. L'éditeur se met en quête d'un nouveau développeur afin de poursuivre l'aventure.

C'est le début de la fin.

Battlefront III ne sera jamais officialisé, ni officiellement démenti.

De 2006 à 2012, le jeu fera l'objet de nombreuses spéculations, passant d'un studio à un autre, laissant échapper quelques courtes preuves de vie mais sans jamais être évoqué par LucasArts.
Les premiers balbutiements de Battlefront III remontent donc à 2006, c'est Free Radical Design, le créateur de TimeSplitters, qui aurait repris le flambeau et entamé le développement. Personne ne confirme mais des présentations privées du jeu et des déclarations de développeurs laissent entendre que c'est bien le cas. Quelques vidéos commencent aussi à apparaître sur le net.

Le flou persistera jusqu'en 2008 lorsque Free Radical annonce brutalement avoir rompu son contrat le liant à LucasArts sans même que Battlefront III n'ait été évoqué une seule fois par l'éditeur.

Quelques mois plus tard, Free Radical mettra la clé sous la porte suite à l'échec cuisant de son FPS Haze, son dernier titre. Le studio sera finalement récupéré par Crytek peu de temps après et deviendra Crytek UK, non sans perdre quelques plumes au passage et laissant un Battlefront III orphelin et des fans désabusés.

Entre-temps, l'aventure de Pandemic n'a pas non plus été de tout repos. Dés 2007, John Riccitiello est rappelé à la tête d'Electronic Arts et s'empresse de faire racheter Pandemic et BioWare par EA pour 860 millions de dollars. Notons que Johnny réalisera là l'une des plus belles opérations financières de l'histoire du jeu vidéo.

Pandemic s'est rapidement retrouvé dans l'ombre de son partenaire, le succès de Mass Effect a propulsé BioWare sur le devant de la scène et a permis au studio d'acquérir une grande notoriété tandis que Pandemic se contentait de productions beaucoup moins ambitieuses.

Pour Battlefront III rien ne va plus.

A partir de 2009, plus personne ne sait vraiment où en est le jeu et ce que LucasArts compte en faire, si tant est qu'on ait su un jour.

Sans annonce officielle, toute rumeur devient crédible. Le développement aurait ainsi été repris par... Pandemic qui continuerait le travail de Free Radical.

Une information vite démentie par les premiers intéressés qui expliquent travailler sur une suite spirituelle à Battlefront mais dans un univers différent. Il s'agira plus tard de L'Âge des Conquêtes, une adaptation ratée du concept de Battlefield dans l'univers du Seigneur des Anneaux dont EA possédait les droits d'exploitation.

EA mettra de toute façon définitivement fin aux spéculations en 2009 avec la fermeture de Pandemic, quelques jours à peine avant la sortie de The Saboteur, la dernière production du studio à ce jour.

Mais c'était sous estimé la popularité de Battlefront de croire que les rumeurs s'arrêteraient à ça.

Free Radical et Pandemic hors de course, ce seront tour à tour les studios Rebellion Developments, Slant Six Games et Spark Unlimited qui seront pressentis à la destiné du jeu.

Rebellion Developments sera en réalité à l'origine de Battlefront: Elite Squadron et de Battlefront: Renegade Squadron, les deux épisodes PSP de la série respectivement sortis en 2007 et 2009.

Slant Six Games, le développeur de SOCOM, a été à un moment le plus crédible et aurait même travaillé à une refonte du jeu nommée Battlefront Online, sans que l'information n'ait un jour été confirmée ou infirmée. Plus tard, la découverte de restes d'images conceptuelles de Star Wars sur le disque de jeu de Resident Evil: Operation Raccoon, le dernier titre du studio, est venue étayer cette hypothèse. Même si au final on ne saura jamais ce qu'est devenu le jeu.

Quant à Spark Unlimited, studio surtout connu pour ne pas faire grand chose de bien, il démentira rapidement. On se demande encore malgré tout ce que les développeurs ont bien pu faire de leur temps entre 2008 et 2013, période séparant leurs deux derniers jeux.
Au delà de ces spéculations qui n'ont jamais rien donné, le Battlefront III de Free Radical refera régulièrement parler de lui par l'intermédiaire de longues vidéos de développement publiées par les ex-employés du studio, visiblement très amères.

Les ex-dirigeants de Free Radical se décideront d'ailleurs à s'exprimer en 2012, 4 ans après la fin de leur aventure Star Wars.

Dans une interview acerbe accordée à Eurogamer, ils expliquent comment les relations avec LucasArts se sont dégradées lorsque Jim Ward, alors président de l'éditeur, est parti et a été remplacé par Darrell Rodriguez, avec lequel Free Radical ne s'est jamais entendu.
Ce qui était au départ la "meilleure relation qu'il n'avait jamais eu avec un éditeur" s'est transformée en un véritable "cauchemar" pour Free Radical.

Les remplacements à la tête de LucasArts ont engendré un changement brutal de stratégie. Darrell Rodriguez ne voulait plus financer Battlefront III après plus de 2 ans de développement.

Un brusque revirement de politique qui a donc abouti à la rupture du contrat liant LucasArts à Free Radical et à l'arrêt de la production de Battlefront III.

Une vraie désillusion pour le studio. Selon Steve Ellis, l'un de ses dirigeants, le jeu était terminé à 99%, il ne restait plus qu'à corriger les bugs, 2-3 semaines de plus et c'était bouclé.

Une version des faits difficile à vérifier puisque LucasArts ne s'est jamais exprimé sur le sujet mais de l'avis même d'un ex-employé de l'éditeur, le jeu était au mieux terminé à 75% et était de toute façon trop mauvais.

Free Radical avait bien du mal à tenir ses délais et à atteindre ses objectifs d'où la décision d'arrêter les frais. Cet ex-employé ira même jusqu'à accuser le studio d'avoir utilisé l'argent de LucasArts pour développer Haze et non Battlefront.

Impossible de savoir où se situe vraiment la vérité, certainement entre les deux. Entre un développeur qui n'avait sûrement pas les moyens de ses ambitions et un éditeur en quête de renouveau qui jouait sa survie.

Le Star Wars Battlefront III de Free Radical promettait en tout cas beaucoup d'après Steve Ellis : "Nous avions mis beaucoup d'ambition dans le jeu. Vous commenciez sur la terre ferme puis grimpiez dans un vaisseau pour vous envoler dans l'espace, vous vous posiez sur un immense vaisseau spatial et continuiez la bataille à l'intérieur."

De belles promesses que LucasArts ne voulait pas voir s'envoler complètement.

L'éditeur s'accrochera à sa licence jusqu'au bout, tout en essayant de limiter les frais. Début 2012, LucasArts se lance en interne dans le développement de Star Wars First Assault, un titre multijoueur opposant 16 joueurs prévu sur Xbox Live Arcade et PSN. Un tout nouveau jeu censé tâter le terrain et poser les bases d'un éventuel Battlefront III dont le développement serait alors repris à 0
Mais le sort s'est encore une fois acharné, le rachat de LucasFilm et de toutes ses filiales par Disney fin 2012 sonne le glas de LucasArts et de tous ses projets en cours. A l'instar de Star Wars 1313, First Assault restera dans les cartons.

Difficile à présent de ne pas voir en Battlefront III les prémices de la chute annoncée de LucasArts. Écrasé par le poids de ses licences, l'éditeur a croulé sous les projets, finançant à tour bras des jeux qui n'ont jamais atteint le stade de la commercialisation. Tués dans l'oeuf ou stoppés en pleine production à l'image de Battlefront.

LucasArts était devenu incapable de prendre les bonnes décisions.

Au final, Battlefront III c'est presque le résumé des 10 dernières années de l'industrie vidéoludique. Tel un Duke Nukem Forever, autre célèbre arlésienne du jeu vidéo.

Des licences au potentiel commercial énorme mais complètement dépassées par leur succès et qui ont fini par se noyer dans leurs propres ambitions. Symptomatique d'une industrie trop jeune qui a voulu grandir trop vite sans prendre le temps de s'en donner les moyens.


DICE, un reboot sinon rien

Nous y voilà !

E3 2013, Electronic Arts présente les premières séquences de gameplay de Titanfall, la dernière mouture de son Ignite Engine et la destruction complète d'un gratte-ciel sur le multijoueur de Battlefield 4.

La conférence s'achève sur une ultime bande annonce mystère.

Une tempête de neige. Le logo de DICE. La scène est vue à travers les yeux d'un homme exténué et titubant, laissant vaguement entrevoir ce qui ressemble à un champ de bataille.

Les premières secondes laissent perplexe mais un son familier se fait entendre, des tirs de Blaster interpellent.

La séquence se poursuit et devient de plus en plus évidente avec le crash de ce qui s'apparente à un Snowspeeder.

Le doute n'est enfin plus permis lorsque l'imposant sabot métallique d'un TB-TT de l'Empire s'approche froidement et se plante dans le sol dans un vacarme assourdissant.

Le logo de Star Wars Battlefront apparaît.

Il n'aura fallu que 30 secondes pour l'annoncer. Sans commentaire, sans interventions de développeurs. Inutile, tout est dit.



Oui nous étions au cœur de la Bataille de Hoth. Oui Star Wars Battlefront est de retour. Et oui DICE est aux commandes.

Electronic Arts n'aura pas tardé à officialiser comme il se doit sa toute nouvelle collaboration avec Disney.

A vrai dire, lorsque ce partenariat a été conclu, les développeurs de DICE ont "supplié" EA de leur laisser développer un nouveau Battlefront. Tellement excités, ils l'ont annoncé dans la foulée.

De toute façon il ne pouvait en être autrement, le plus Battlefield des jeux Star Wars devait un jour ou l'autre revenir à ses maîtres.

Bataille de HothPas question cependant de faire un Battlefront III. Histoire de conjurer le sort qui plane autour de ce 3, DICE veut rebooter la licence et proposer sa propre vision de Battlefront, comme si pendant toutes ces années le studio avait gardé un œil sur le travail de Pandemic, ruminant ses idées dans son coin sans pouvoir les concrétiser.

En espérant que tout ne soit pas non plus jeté à la poubelle. Si Battlefront n'a jamais vraiment atteint l'équilibre et le feeling des affrontements de Battlefield, il a réussi à mettre en évidence les manques de la série de DICE et à en dégager tout le potentiel.

Pandemic n'est jamais vraiment allé au bout de ses idées.On ne saura jamais si Battlefront III aurait vraiment été l'expérience Battlefield/Star Wars ultime. DICE a aujourd'hui tout le loisir de faire enfin de Battlefront le jeu qu'il aurait du être. Et si dans le même temps cela pouvait aussi permettre à Battlefield d'évoluer...

Avec une sortie prévue en 2015, 10 ans après Battlefront II et juste à temps pour surfer sur la vague de la nouvelle trilogie, tous les ingrédients sont réunis. L'espace d'un instant on aimerait presque oublié les errances du studio suédois et y croire à fond.

Certes, pour le moment ce Battlefront made in DICE ne promet rien mais il nourrit en tout cas énormément d'espoirs, un nouvel espoir...



L'histoire connue de Star Wars Battlefront :

2004 : Star Wars: Battlefront (PC, Xbox, PS2) - LucasArts / Pandemic Studios
2005 : Star Wars: Battlefront II (PC, Xbox, PS2) - LucasArts / Pandemic Studios
2005 : Développement de Star Wars Battlefront III confié à Free Radical Design par LucasArts
2007 : Star Wars: Battlefront Elite Squadron (PSP) - LucasArts / Rebellion Developments
2008 : Rupture du contrat liant LucasArts et Free Radical Design, arrêt du développement de Star Wars: Battlefront III
2009 : Star Wars: Battlefront Renegade Squadron (PSP) - LucasArts / Rebellion Developments
2012 : Mise en chantier de Star Wars: First Assault en interne chez LucasArts, le jeu est censé être à la base d'un éventuel retour de Battlefront III.
2013 : Disparition de LucasArts et annulation de Star Wars: First Assault
2013 : Acquisition des droits d'exploitation de la licence Star Wars et de Battlefront par Electronic Arts
2013 : Mise en chantier d'un nouvel épisode de Star Wars Battlefront par DICE
2015 : Star Wars: Battlefront - Electronic Arts / DICE


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lowak

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MessageSujet: Re: Star Wars Battlefront, l'autre Battlefield   Star Wars Battlefront, l'autre Battlefield EmptySam 1 Fév - 20:28

perso , j'adore star wars. J'en ai fait pas mal, et j'aime.
Si il vaut le coup, aucun doute que je le ferai.
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RomVimont

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MessageSujet: Re: Star Wars Battlefront, l'autre Battlefield   Star Wars Battlefront, l'autre Battlefield EmptySam 1 Fév - 20:56

Sans moi je pense , je n'aime pas ce genre "d'univers "
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lowak

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MessageSujet: Re: Star Wars Battlefront, l'autre Battlefield   Star Wars Battlefront, l'autre Battlefield EmptySam 1 Fév - 21:37

c'est vrai que c'est le genre de choses "t'aime ou t'aime pas". tu colles ou pas.
si tu compares avec les gonzesses c'est j'aime twilight ou j'aime pas.
( comparaison de chiottes , je suis en phase de craquage)  bounce  bounce  bounce  bounce  bounce  bounce  bounce  bounce  bounce  bounce
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RomVimont

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MessageSujet: Re: Star Wars Battlefront, l'autre Battlefield   Star Wars Battlefront, l'autre Battlefield EmptySam 1 Fév - 21:38

Ok prend les médicaments qu'on ta donnée stp
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Ivory

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MessageSujet: Re: Star Wars Battlefront, l'autre Battlefield   Star Wars Battlefront, l'autre Battlefield EmptyDim 2 Fév - 0:48

Battlefront est tout simplement génial, même si on aime pas Star wars hein, fin perso c'est mon jeux préférer sur la PS2 (oui sa date), un gamplay multi basé sur le teamplay avec des véhicules et des grandes maps on s'apporche de BF mais dans un univers Star wars
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Juanito

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MessageSujet: Re: Star Wars Battlefront, l'autre Battlefield   Star Wars Battlefront, l'autre Battlefield EmptyDim 2 Fév - 14:13

Yep je me rappel de Battlefront 2 qui était plutot pas mal ! faut voir ce que ça donnera
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Furtif-Afleo

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MessageSujet: Re: Star Wars Battlefront, l'autre Battlefield   Star Wars Battlefront, l'autre Battlefield EmptyDim 2 Fév - 16:48

Surtout que l'on pouvait contrôlé un Jedi!!!! Putain que c'étais bon ça Smile
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MessageSujet: Re: Star Wars Battlefront, l'autre Battlefield   Star Wars Battlefront, l'autre Battlefield Empty

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